L’ambre est une résine fossile que l’on trouve dans des dépôts datant du crétacé moyen jusqu’au pléistocène (de 60 à 70 millions d’années). En 1750, Buffon montre l’origine végétale de l’ambre.
Aucune espèce actuelle n’a pu être identifiée comme productrice d’ambre.
L’utilisation de l’ambre dans la fabrication des vernis est assez lointaine. Les peintres voulaient retrouver dans leur vernis la dureté et la transparence de la résine. Pourtant dans l’édition de 1841, Field faisait remarquer que l’ambre était rarement employé en peinture, la résine ne trouve sa place que dans les deux dernières décennies du XIXème siècle en restant réservé toutefois aux couleurs sombres.
En France l’ambre pouvait avoir plusieurs noms, notamment le succin, nom provenant de la découverte de l’acide succinique dans l’ambre. D’autres résines dures comme le copal pouvait avoir les mêmes appellations, d’où la confusion qui pouvait régner entre tous ces vernis. L’appellation « vernis à l’ambre » est donc à prendre avec précaution.
L’utilisation de l’ambre dans le liant de peinture réapparaît à la fin du dix-neuvième siècle. Mérimée précisait également que l’ambre devait être réservée à des couleurs foncées, cela augmentait d’ailleurs leur dureté et leur transparence. Muckley conseillait de le mélanger à l’huile de lin, cela donnait un « medium » proche de ceux des anciens peintres.
L’ambre dans l’étude de vernis sur des objets d’art peut être caractérisée sur site par des méthodes d’analyse chimique comme la spectrométrie infrarouge à transformée de Fourrier ou en laboratoire par chromatographie gazeuse.
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Article rédigé Violaine de Villemereuil